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CM13 Abou Dhabi - Quelles sont les économies qui bénéficient le plus des accords de libre-échange ?

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PARIS—Alors que l'OMC peine à conclure un nouveau cycle de libéralisation multilatérale, les gouvernements se tournent de plus en plus vers les accords de libre-échange bilatéraux et régionaux pour atteindre leurs objectifs. Dans quelles mesures les entreprises et les économies en tirent-elles un avantage compétitif ? La profondeur de ces accords est-elle adaptée aux objectifs des économies concernées ? Pour y répondre BCG a analysé les accords de libre-échange de plus de 100 économies et blocs commerciaux. Sur la base de cette recherche, nous avons développé l'Indice d'Engagement Commercial (Trade Engagement Index), un outil permettant de comparer l'utilisation, la profondeur et la force relative des accords commerciaux.

L’index combine l’analyse de six dimensions : part du PIB couvert par les ALE, part des flux commerciaux couverts par les ALE, libéralisation des biens, libéralisations des services, profondeur des ALE, niveau de projection offert par les ALE.

Chaque bloc régional ou économie obtient ainsi un score situé entre 1 à 10.

Quatre archétypes de stratégies de libre-échange sont également identifiés :

  • Free-Trade Stalwarts. Les partisans du libre-échange - Il s’agit des pays qui utilisent le plus délibérément les accords de libre-échange : l’UE (score : 6.2/10), le Royaume-Uni, le Chili, Singapour, le Canada, le Mexique… Les accords de libre-échange couvrent une large part de leur PIB et de leurs échanges commerciaux ;
  • Selective Optimizers. Les optimiseurs sélectifs – Il s’agit des États-Unis (score 6.3), des États du Golfe ou encore de Taïwan. Ces économies ont tendance à se concentrer sur la libéralisation des échanges avec quelques partenaires clés avec lesquels elles commercent beaucoup et entretiennent des liens stratégiques ;
  • Targeted Allies. Les alliés ciblés - Le Vietnam (score : 6), la Corée du Sud et la Norvège en sont quelques exemples. Les accords de libre-échange de ces pays couvrent une part importante de leur PIB et de leurs flux. Cependant, leurs accords commerciaux tendent à présenter de plus faibles niveaux de libéralisation et des droits de douane relativement plus élevés.
  • Independent Movers. Les acteurs indépendants - Ces pays - notamment la Chine continentale (score 3.3), l'Inde et la Turquie – disposent d’une faible couverture et d’une efficacité limitée de leurs accords. La Chine a ainsi pour stratégie de s'appuyer sur sa taille et sa compétitivité coûts pour accéder aux marchés étrangers, aux conditions de l'OMC uniquement. Bien que cela évolue rapidement l’Inde dispose d’un nombre encore très limité d’accords de libre-échange.

Cet index a vocation à éclairer les entreprises privées dans la définition de leurs stratégies et choix d’implantation d’usines, d’approvisionnement ou sélection de marchés par exemple.

Contact Presse:
Claire Lebret
+33 6 07 46 63 25

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