PARIS – le 30 septembre 2021. Boston Consulting Group et Natixis Corporate & Investment Banking publient Big Business digs into Deep Tech une étude exclusive sur les investissements des entreprises européennes dans la deep tech, ces technologies de rupture qui émergent de la R&D. Cette étude, réalisée auprès de 226 décideurs d’entreprises européennes, a été présentée à l’occasion d’Explore Tech, un événement qui a réuni à Paris dirigeants d’entreprises et experts des nouvelles technologies en présence de Cédric O, secrétaire d'État chargé de la transition numérique et des communications électroniques.
Parce qu’elle s’apprête à changer en profondeur les règles du jeu économique, la deep tech est une vague qu’aucune entreprise n’entend manquer. 90 % des entreprises européennes interrogées déclarent avoir d’ores-et-déjà investi dans ces innovations et 78 % ont maintenu, voire renforcé, ces investissements au cours de la pandémie de Covid-19. Par crainte de rencontrer des difficultés pour s’imposer dans le nouveau jeu concurrentiel, plus de 4 répondants sur 10 déclarent explorer ces innovations pour construire un avantage de long terme.
Au-delà de la performance générale de l‘entreprise, plus d’un répondant sur deux (54%) considère ces technologies comme essentielles pour atteindre les objectifs climatiques que son entreprise s’est fixé. Les innovations deep tech interviennent notamment dans la conception de nouveaux matériaux ou la mesure et la capture des émissions carbone.
Si 65% des entreprises du secteur de la technologie, des médias et des télécoms déclarent vouloir accroitre leurs investissements directs dans la deep tech, l’étude souligne de nombreuses disparités de maturité et d’investissement selon les secteurs. Les obstacles à l’adoption de ces solutions sont principalement liés au facteur humain : la conduite du changement (72 %) et la difficulté de recruter des talents (55 %) étant les plus cités.
« La deep tech rencontre un véritable écho en entreprise, les dirigeants prennent conscience de son potentiel pour contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la biodiversité. Au-delà de son impact, ils mesurent l’importance d’investir dans la technologie, les talents mais aussi les partenariats qui permettront de ne pas manquer cette nouvelle révolution. » déclare Amine Benayad, directeur associé au BCG
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